Midi-libre
Gaz de schiste Uzège-Pont du Gard dépose un recours à Paris
L'association Uzège-Pont du Gard durable a déposé le 25 février un recours contre le permis d'exploration de gaz de schiste (permis dit de Montélimar) délivré par le ministère de l'Écologie à la société Total, sur une zone comprise entre Montpellier et Privas.
Édition du samedi 5 mars 2011
DR
Haut-LanguedocGaz de schiste et Parc naturel : « l'incompatibilité
Le Parc naturel régional du Haut-Languedoc se trouve confronté à des autorisations d'exploitation et de recherche de gaz de schiste. En effet, le permis de Nant touche directement au moins quatre communes dans le secteur des Monts d'Orb, alors que celui des plaines du Languedoc concerne quatorze communes du périmètre d'étude de la révision de la charte dans le Minervois.
 | Isabel Authier |
(Shefford) La municipalité de Shefford exhorte le gouvernement Charest à reporter ses actions en lien avec le développement des gaz de schiste au Québec. Les élus ont pris cette décision, cette semaine, après avoir consulté un de leurs citoyens, Marc Durand, un expert indépendant en la matière.
l'Est Eclair
Toreador détient un permis d'exploration pour du pétrole non conventionnel dans le Nogentais mais aucun site de forage n'est connu à ce jour
La polémique autour des gaz de schiste née sur le plateau du Larzac perturbe le programme de recherche de pétrole non conventionnel dans le Bassin parisien mais ne l'a pas bloqué. Le producteur de pétrole français Toréador a maintenu son programme de recherche. Ainsi, six puits doivent être forés. Pour les trois premiers (Doue, Château-Thierry et Mairy) Toreador dispose à la fois du permis d'exploration et du permis de travaux. Concernant les forages qui entrent dans le cadre du permis dit du Nogentais, rien ne devrait être mené avant le premier semestre 2012. Sa réalisation dépendra notamment des résultats du premier forage de recherche mené à Doue (Seine-et-Marne). « Il s'agit d'un puits de carottage qui permettra de cartographier le sol. C'est un forage tout à fait traditionnel, aucune technique d'hydrofracturation ne sera utilisée, assure un porte-parole du groupe français. On fore pendant six à huit semaines puis on rebouche » En fonction des résultats, un permis d'exploitation pourra être demandé aux autorités. Dans ce cas, l'exploitation pourrait débuter en 2013 dans ce secteur. « Pour l'instant, nous en sommes au stade du questionnement. Nous savons qu'il y a du pétrole. En quelle quantité ? Est-il exploitable ? »
Un lourd investissement
Concernant le Nogentais, dont la zone d'exploration s'étale sur 266 km2 à cheval sur l'Aube et la Seine-et-Marne, aucun lieu de forage n'est défini à ce jour même si plusieurs secteurs sont pressentis. « Nous contacterons
l'ensemble de la zone dès qu'elle sera identifiée ». Toréador qui s'est associé à l'américain Hess qui a développé la technique d'hydrofraturation investira de 120 à 200 millions de dollars pour ses six puits.
La technique utilisée pour exploiter ce pétrole non conventionnel suscite l'inquiétude des riverains et des défenseurs de l'environnement. « L'hydrofracturation n'est pas une technique nouvelle, elle est utilisée depuis une cinquantaine d'années. Toreador s'est associé à l'américain Hess qui maîtrise cette technique. Elle est utilisée depuis de nombreuses années à Bakken (Dakota du Nord) sans incident ni créer d'inquiétude auprès de la population ». La porte-parole reconnaît qu'il y a des interrogations sur certains forages de gaz de schiste. « Certains se sont peut-être déroulés dans des conditions qui n'étaient pas souhaitables. »
L'hydrofracturation consiste à envoyé un mélange d'eau, de sable et de divers produits chimique sous pression en profondeur afin de fissurer la roche. « Les adjuvants représentent 2 à 5 % du mélange. Il s'agit de produits qui permettent de faire glisser l'eau et le sable ». Quant à connaître leurs compositions exactes, la porte-parole consent tout juste à dévoiler que ces éléments chimiques se retrouvent notamment « dans les produits tels que le liquide vaisselle. » Aucune réglementation n'existe à ce jour concernant ces produits injectés dans le
sous-sol.
France2
80 parlementaires
Banderoles contre l'exploitation du gaz de schiste à Villeneuve-de-Berg en Ardèche (26 février)
AFP / Jean-Pierre Clatot La motion parlementaire, à l'initiative de Pierre Morel-à-L'Huissier (UMP, Lozère) et Pascal Terrasse (PS, Ardèche), dénonce notamment le manque de transparence de la part de l'Etat sur l'exploitation envisagée du gaz de schiste.
L'Assemblée nationale a lancé une mission d'information sur l'exploitation de cette source d'énergie.
Metro
Stop aux gaz de schiste. C'est le message que font passer aujourd'hui quatre-vingt députés et sénateurs de tous bords politiques en signant une motion parlementaire rédigée à l'initiative de Pierre Morel-à-L'Huissier (UMP, Lozère) et Pascal Terrasse (PS, Ardèche). "La suspension des travaux d'exploration", décidée par le ministère de l'Environnement début février, n'est "pas suffisante", estiment les parlementaires, qui invoquent le principe de précaution pour demander à l'Etat de faire "marche arrière
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