Le blog de SJDP

Alkékenge

( Nicandra physaloides , Physalis peruviana )

( Solanacées )   

Synonyme(s) : Amour en cage, Cage d'amour, Coqueret du Pérou, Pommier d'amour, Physalis

Origine du nom français : le nom vient du persan kakunadj.

La plante est originaire du Pérou (Amérique Centrale) d'où son nom de Coqueret du Pérou.

Cycle de vie : vivace.

Habitat : spontanée parmi les haies, le long des fossés, parmi les décombres et, en général, dans les lieux frais et humides de la plaine à l'étage submontagnard.

Tige : tige dressée simple ou ramifiée, anguleuse légèrement velue.

Reproduction : le fruit est une baie rouge ou orange enfermée dans un calice qui s'est développé en vessie légère et côtélée, d'où le nom "d'amour en cage". La saveur est acidulée.

Commentaires : les Physalis se sèment en mars. Leur culture est en tout point identique à celle des tomates. La température idéale pour le semis et de 20 degrés. La plantation intervient en mai-juin et la floraison apparaît à partir de fin juin.

Observée dès le 18ème siècle, la plante est introduite dans les jardins botaniques au 19ème siècle.

Utilisations officinales : la plante contient des substances astringentes, diurétiques, antiuriques, fébrifuges

Le physalis est plus riche en vitamine C que l'orange, on constate aussi que plus le fruit est mûr, plus forte est la concentration en bétacarotène.

Utilisations culinaires : les physalis sont très utilisés en pâtisserie : gâteaux, tartes ou clafoutis mais aussi gelées et confitures les valorisent au mieux.

Il est habituellement cuit, mais il peut aussi se manger cru.En renversant l'enveloppe sur la tige, on peut tremper le fruit entièrement ou à demi dans du caramel ou du chocolat fondu de manière à obtenir une friandise délicieuse.

On le consomme tel quel ou dans les salades de fruits et les salades composées.Très riche en pectine, on le cuisine en confiture ou en gelée. Il se conserve au plus 2 jours au réfrigérateur, recouvert d'un linge.

Utilisations autres : les physalis peuvent être utilisésen bouquets secs ou pour décorer une table.

LA LETTRE de Louis ESPARZA                     Pont Saint Esprit, le 29 mars 2009 - n°13

Auditeur… serviteur : dès la première fois où il a été ici question du comité de suivi et son cabinet d’audit, tout a été dit. A savoir que ce n’était là qu’un stratagème pour donner une occasion au maire de reprendre la main, en lui permettant d’annoncer une diminution d’impôt pour l’année prochaine (cf. LA LETTRE du 4 mars).

C’est ainsi que la presse de ces derniers jours nous apprend que le cabinet auditeur va dans le sens de ce qu’attendait le maire, en validant un budget qui ne tient pas compte de certains arriérés… artifice qui le rend plus présentable (mais façon de faire déjà contestée par la Chambre Régionale des Comptes).

Ce qui montre bien que ce cabinet (payé par la mairie), n’est là que pour servir le maire, en donnant une sorte d’aval à un budget qui ne reflète pas la réalité des difficultés financières de la commune ; mais qui présente mieux et permettra ainsi aux banques d’accorder de nouveaux prêts. Et au maire d’avoir un peu moins recours à l’impôt. Si ce n’est que la dette sera encore augmentée, avec échéance reportée à plus tard (comme on le dit depuis 20ans : à ce rythme ce ne sont pas nos enfants qui finiront de payer les dettes du maire, mais nos petits-enfants).

Reste maintenant à attendre pour savoir si la CRC et le préfet se laisseront convaincre par l’astuce du maire et de son cabinet expert. Et, si d’aventure le préfet était convaincu, c’est le maire qui marquerait un point… le premier depuis longtemps.

Le conseil municipal de mardi : en principe, les élus minoritaires participent normalement au conseil municipal, où ils interviennent et votent en fonction de leurs propres appréciations. Et, le seul fait de siéger au conseil, est une reconnaissance de la validité des décisions prises et de la légitimité de la majorité en place. C’est l’un des principes mêmes de la démocratie.

Or, dans notre situation, avec une majorité complètement disqualifiée, où sa démission est sans cesse réclamée au cours d’impressionnantes manifs (comme samedi), avec des élus qui n’osent plus se montrer en ville, etc.. on se trouve dans une situation très particulière, sans équivalent dans les annales (où les démissions ne tardent pas autant à venir).

C’est dans ce contexte, où la légitimité de la majorité est en cause, que mardi les élus de l’opposition sont appelés à siéger à la table du conseil, où leur présence va ainsi légitimer ce que la majorité décidera. Dont son fameux budget artificiel (que le maire pourra se targuer auprès du préfet d’avoir été voté normalement au cours d’une séance où siégeait l’opposition…).

Ainsi, autant il est important que le public soit particulièrement nombreux mardi matin, autant on peut se demander ce qui est le plus opportun pour les élus de l’opposition, entre siéger à la table du conseil ou rester dans le public… à eux de choisir.

La pensée du jour : rien ne marque tant le jugement solide d’un homme que de savoir choisir entre les grands inconvénients. (Cardinal de Retz)

Le Conseil Municipal  vient d’être convoqué, il aura lieu

Le mardi 31 mars à 10H à la mairie

          Cet horaire (habituellement vers 18H) a été  soigneusement choisi pour éviter la présence massive des spiripontains à cette séance qui sera probablement décisive  pour l’avenir de Pont-Saint-Esprit.

         Il est impératif que nous y  soyons très nombreux  et merci de vous libérer, si possible, malgré votre travail ou vos occupations.

Reportage hier soir (19/20 région Montpellier) sur France 3 :

         Le journaliste conclut en disant que la ville risque, à l’issu de ce conseil, d’être mise sous tutelle par le Préfet du Gard. C’est un manque d’information évident de ce journaliste puisque  depuis la décentralisation en 1982, la mise sous tutelle d’une municipalité n’existe plus. Le Rassemblement des Contribuables Spiripontains l’a expliqué souvent dans ses lettres d’information ou  dans ses réunions publiques.

pontencolere