Le rapport du BAPE sur l'industrie des gaz de schiste, rendu public cette semaine, présente une centaine de recommandations à mi-chemin entre les développements durable et économique. Les réactions qu'il a suscitées sont plutôt favorables. Aucun moratoire ne sera décrété, mais l'appel à la prudence a été entendu.
Caroline Lepage
Publié le jeudi 10 mars 2011 à 11H00
Caracal : Les États-Unis ont été les premiers à utiliser cette technique de forage, il y a environ dix ans, maintenant de vastes zones sont irrémédiablement polluées. Les pouvoirs publics ont caché les dangers de tout ceci aux habitants des régions concernées. Pour se rendre compte des dégâts là-bas, il suffit de regarder le film de Josh Fox : Gasland où l'on voit l'eau contaminée, le gaz sortir par les robinets dans les habitations, prendre feu, les habitants tombant malades les uns après les autres. C'est un vrai désastre écologique. Le premier forage a été momentanément stoppé jusqu'au 15 avril. Cause : les cantonales des 20 et 27 mars, car des collectifs se mobilisent pour lutter contre ce fléau.
Sans être écologiste dans l'âme, il est du devoir de chaque citoyen de se renseigner sur ces techniques de forages, puis interroger nos élus locaux et nationaux afin qu'ils se positionnent clairement pour ou contre.
Mansa : Pas certains que les gagnants soient les propriétaires : rappelons que le sous-sol appartient toujours à l'État… Quant à la transformation de permis d'explorer en permis d'exploiter, elle n'est pas si difficile : la modification du code minier a grandement facilité la convention entre les deux !
Peut-être : Pétrole de schiste : hérésie. Il y a d'autres moyens de produire de l'énergie non polluante qui existent depuis des lustres, notamment pour faire rouler des véhicules sans qu'ils puissent être mis en œuvre, bloqués par l'industrie pétrolière et ses portefeuilles politiques. Eldorado ou poison ? Les deux. Ceux qui en tireront des profits ne seront pas les utilisateurs par un coût moins élevé dans le meilleur des cas. Poison pour l'environnement et la population, le système a fait ses preuves en Amérique du Nord…
La présidence française du G20 a chargé le Programme alimentaire mondial (Pam) de réfléchir à la mise en place d'un système de stocks de denrées alimentaires humanitaires pour parer à des émeutes de la faim, a annoncé mercredi le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire.
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LA LETTRE de Louis Esparza n°110 Pont St Esprit, le 10 mars 2011
Supplique à mes lecteurs écologistes : de grâce, expliquez à votre amie Florence Copel, que les cantonales c’est pour siéger au Conseil général, qui s’occupe des routes, des collèges, des pompiers, du social, etc., mais pas des choix énergétiques nationaux. Ça, c’est un thème pour les législatives ou les présidentielles… pas pour les cantonales.
Expliquez-lui qu’il ne faut pas confondre, comme elle l’a fait dans son intervention dans le journal du 2 mars où, d’entrée, elle prend position contre l’énergie nucléaire.
Ainsi, se prononcer sur les choix énergétiques nationaux, dans le cadre d’une élection où les élus n’auront jamais à traiter du sujet, dénote pour le moins de l’incompétence, si ce n’est d’un sectarisme militant, aveugle et forcené. D’autant que, dans un canton où la moitié des salariés vit du nucléaire, dire qu’on veut supprimer leur gagne-pain, est plutôt maladroit.
Enfin, dans ce canton laissé à l’abandon depuis 40 ans par les socialistes du Conseil général, ce ne sont pas les thèmes revendicatifs qui manquent !…
Allez Florence, ouvre un peu les dossiers, tu y trouveras les bons sujets à défendre, notamment avec les subventions et crédits qui nous revenaient, mais qui sont allés à d’autres, et dont il serait temps d’exiger une compensation en retour…
Voilà Florence le bon thème pour te distinguer, au lieu de te tirer une balle dans le pied, par paresse, facilité ou sectarisme, avec des considérations hors compétence du Conseil général.
Entre Escartefigue et le Père-fouettard : dans la fameuse partie de cartes de la trilogie de Pagnol, quand le capitaine Escartefigue hésite à jouer et que ses partenaires s’impatientent, il leur répond : ‘’ je reufléchis…’’ (du verbe réfléchir, en français de Provence).
Ici, c’est pareil, lorsqu’à la première réunion des comités de quartiers, on interroge Castillon sur les problèmes de circulation, il répond, qu’il y réfléchit (« nous sommes dans une réflexion de fond », a rapporté Midi libre). Ainsi, ceux qui pendant la campagne s’interrogeaient sur son programme, sont désormais fixés : Castillon reufléchit, comme Escartefigue dans la trilogie.
Mais, il ne fait pas que ça, il est un domaine où il a pris des décisions originales, c’est avec les amendes de stationnement : là, plus de passe-droit, tout le monde les paiera, à commencer par « le gars qui tient la brasserie du coin » (sic)…Ah bon, parce qu’il ne les payait pas ? Oh, le mauvais citoyen !… Attention mon gars, le maire t’a à l’œil !…
Résultat, ces réunions sont, pour Castillon, l’occasion involontaire de dévoiler sa véritable personnalité : entre la réflexion à la Escartefigue et la rigueur verbalisatrice du Père-fouettard.
Mais il est vrai aussi, que ces réunions lui permettent de faire une sorte de thérapie de groupe pour entretenir le lien avec ses amis, qui prédominent dans la salle où chacun peut s’exprimer, voire se défouler contre le bistrot suspecté d’empiéter sur la voie publique (réunion du 7 mars).
Enfin, comme l’a confié un adjoint : «il faut bien entretenir le moral des troupes ». Si ce n’est que la guerre gagnée, les ‘’troupes’’ on les récompense. Et ici, la récompense attendue, c’est la mise en œuvre des actions menant à la baisse des impôts… Faute de quoi, les ‘’troupes’’ pourraient vite se fatiguer de palabrer sur la propreté des rue et le choix des sens unique…
En résumé, au lieu de commencer par faire un moratoire sur la dette, pour viser à obtenir une baisse rapide et substantielle des impôts locaux, le maire a décidé d’amuser la galerie.
Dans ces conditions, évidemment, l’urgence des réunions de quartiers s’imposait…
De la commune à la communauté : avant, quand on voyait une liste de candidats aux municipales, on savait que les premiers seraient les adjoints. Aujourd’hui, les choses peuvent être un peu différentes. Par exemple ici, avec Culty qui, bien que troisième sur la liste, n’est finalement pas adjoint mais…vice-président de RCL (notre communauté de communes).
Poste autrement plus intéressant où, sans se fouler, il va émarger 714 € par mois, pratiquement le double de nos adjoints gagne-petit, qui se contentent de 359 €, pour s’échiner à redresser la situation de la commune. Et, s’ils n’y arrivent pas, dans trois ans ce sont eux qui seront sanctionnés, mais pas Culty qui n’est pas là, mais là-bas à la communauté…à préparer l’avenir.
Ainsi, ce sont les plus fortunés du conseil municipal, lui et le maire qui, grâce à la communauté, touchent le plus d’indemnités. Les mauvaises langues diront que riches comme ils sont, ils n’en ont pas besoin. Mais si, mais si qu’ils en ont besoin, pour payer leurs impôts…sur la fortune ?
Ce qui montre qu’ici, comme ailleurs, l’argent va toujours à l’argent, et les gagne-petit restent des gagne-petit, en dépit de la ‘’révolution démocratique’’ du 30 janvier …
La pensée du jour : il fallait bien que quelque chose change, pour que tout continue
comme avant. (Giuseppe de Lampedusa)
ine Le Pen« Un sondage fait trembler le monde politique, alors imaginez une élection »
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Près d'une cinquantaine de professeurs et de chercheurs de l'UQAM ont signé un manifeste sur la question du gaz de schiste au Québec.
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Le nouveau collectif scientifique, qui regroupe en tout quelque 80 chercheurs et universitaires, croit qu'il est urgent de décréter un moratoire sur le développement de l'industrie du gaz de schiste.
Ils estiment que le développement du gaz de schiste ne repose sur aucune étude préalable ou aucun débat public et que le gouvernement du Québec, dans cette affaire, cède les ressources de la province à des entreprises privées et impose à la population des risques écologiques, sanitaires et économiques, «à l'encontre du bien commun».
Celui-ci, c'est Alain Salsano, qui s'était déjà invité dans un deuxième tour en 2004. «
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Chenilles processionaires du pin
Cette année les pins sont pleins de nids de chenilles .Pour elles bientôt va commencer la descente vers le sol .Si aucun traitement n'a été pratiqué il faut les pieger à leur descente sur le tronc de l'arbre car les dangers pour la santé sont réels et peuvent parfois entrainer la mort.
Les dangers
Le danger des chenilles processionnaires provient de leur manipulation qui entraîne la libération du venin après que les poils se sont rompus. Ce venin a la capacité de détruire les tissus (on parle de nécrose tissulaire).
Il faut également préciser que le simple fait de se tenir au-dessous d'un nid de chenilles processionnaires est suffisant pour présenter les signes suivants:
Irritation accompagnée de démangeaison plus ou moins importante.
Présence de lésions oculaires parfois très grave.
Survenue d'un oedème au niveau de la langue.
Pour un chien, le fait d'avaler une chenille processionnaire peut être mortel.
Le piégage
L'eco-piege: http://www.lyon-chenilles.com/tarif_piege_a_pheromone_et_eco_piege.htm
j'ai supprimé le lien et l'article sur lz fiesta peyrolaise pour diverses raisons que je vous expliquerai demain