Le blog de SJDP

Des arbres seront plantées dans les emplacements prévus.

Adieu Bled-stylo, bonjour netbook et Electro-dico (1/6)

 

Nous avons tous imaginé à quoi pouvait ressembler l'école de l'avenir, mais, sans le savoir, la grande institution se préparait déjà à de nombreux changements.

De nouveaux outils voient le jour et Maxisciences en a déjà eu un aperçu, au salon Educatec-Educatice, qui a eu lieu du 23 au 25 novembre dernier au Parc des Expositions de Paris.

Bienvenue dans l'école du XXIème siècle !

Des écrans interactifs à la place des tableaux, des ordinateurs à coté des pots de crayons...

LA LETTRE de Louis Esparza             n°132           Pont St Esprit, le 11 décembre 2011

Les employés municipaux à la une :  jeudi 8 décembre, début d’après-midi, plus un Midi Libre chez les marchands de journaux de la ville, tout était vendu, motif : la page de Pont était consacrée aux employés municipaux, menacés de se voir supprimer un avantage acquis.

Ainsi, dans leur volonté de casser tout ce qui a été initié par leurs prédécesseurs, les élus de la nouvelle majorité veulent remettre en cause un accord social voté en 2000, y compris par l’opposition de l’époque, qui comprenait d’éminentes personnalités de l’actuelle majorité :             René Deubel, patron local du PS, et Jean-Marie Daver, commandeur du PC et de la CGT…

Passons sur l’inénarrable Daver, qui fait plus qu’avaler les couleuvres, comme déjà évoqué ici à plusieurs reprises, en particulier avec cette confidence du maire à un ami : « heureusement que Daver collabore bien pour nous aider à tenir le personnel municipal »… et allons à l’essentiel :

Face à la revendication du personnel municipal et de ses syndicats pour garder les acquis, quels que soient les arguments de la majorité, en matière sociale, de jurisprudence constante, ce que l’on appelle l’usage prime systématiquement. Autrement dit, les conditions sociales définies par l’accord de 2000 étant appliquées depuis, elles font désormais partie de l’usage et, si les syndicats vont devant la justice, il est plus que probable qu’ils obtiendront satisfaction.

Ceci, à condition qu’ils soient assez opiniâtres pour aller jusqu’au bout…ce qui ne sera pas facile, face à un maire, ancien chef d’entreprise rompu à l’art de rouler les syndicats dans la farine, en plus d’être particulièrement habile pour finasser, évoquer la CRC (qui n’a pourtant jamais rien dit sur les acquis), et même demander aux syndicats de faire des propositions allant dans le sens de la régression sociale (on croit rêver), alors qu’ils n’ont qu’un souhait : le maintien des acquis.

Nucléaire et élus locaux : après l’arrêt annoncé d’une partie du nucléaire, qui affectera tout particulièrement notre commune, certains pensaient qu’une motion de défense du nucléaire serait votée au dernier conseil municipal (du 25-11)… Mais en vain, c’est une motion sur la banque alimentaire qui a été votée, ce qui a fait réagir un ancien du nucléaire, pourtant ami de la majorité, qui a écrit aux élus d’origine syndicale une lettre dont voici le paragraphe essentiel : 

« Alors camarades, on joue les dames patronnesses ! Il est vrai que faire voter une motion bien-pensante sur le financement européen de la banque alimentaire, ça ne mange pas de pain. En revanche, dénoncer la “casse” de notre industrie nucléaire en général et la fermeture annoncée de la Centrale de Tricastin (- 1 200 emplois) et celle de Mélox (- 1300 emplois) en particulier, au milieu d’une majorité pétocharde et rose à l’os, c’est plus difficile !… ».

Eh bien, en voilà un qui a la plume encore mieux trempée que la mienne…

Silence dans les rangs : du temps de l’ancien régime municipal, accusé, notamment, de ne pas avoir suffisamment développé le tissu économique local si, en plus, une entreprise avait quitté la ville, on en aurait entendu parler… Aujourd’hui, Castillon régnant, une entreprise - de surcroît de ses amis - vient de quitter Pont pour s’installer à Pierrelatte, et ça passe comme une lettre à la boîte, pas le moindre commentaire : l’opposition municipale n’est évidemment pas en situation pour réagir ; le PC et le PS, ont leurs leaders chloroformés par les sièges qu’ils occupent au conseil municipal ; quant à l’UMP, en dépit des promesses de réorganisation promises par ses dirigeants départementaux, elle est toujours entre les mains d’un couple qui roule pour le maire.

Bref, circulez ya rien à voir, et...silence dans les rangs.

Main basse sur la vie associative : c’est ce qui ressort du comportement de la majorité à l’égard de la vie associative. Hormis quelques petites associations, les autres sont reprises en main par les sectateurs de la majorité, qui règlent leurs comptes avec les dirigeants en place, suspectés de sympathie pour l’ancien régime (ceux, par exemple, de l’office municipal des sports) ; quand ils ne leur cherchent carrément des poux dans la tonsure ( comme avec le Comité de jumelage)…

Bref, on est loin des promesses électorales de ‘’vie associative libre et indépendante’’…

Intrigué : par la présence, à la fête de la rose de Saint-Paulet, d’une référence dans la gestion des affaires par le PS, en la personne d’un revenant, Claude Pradille, grand ami de Baumet au temps de leurs splendeurs… Impliqué dans l’affaire du Welcôme, à l’époque, quand je l’ai interpellé pour avoir quelques précisions, il a dégagé en touche, probablement pour satisfaire à la notion de transparence chère aux socialistes… Et le journal local du PS m’a traîné dans la boue, pour avoir soulevé l’affaire. Aujourd’hui, malgré le temps passé, les socialistes m’aiment toujours autant…

La pensée du jour :  est-il meilleur d’aimer ou d’être aimé ? Ni l’un ni l’autre, si notre taux

                                    de  cholestérol excède 5,35.  (Woody Allen)

Bagnols et Pont :

pharmacie

Paoli, à Tresques et de 14 h 30

à 19 h, pharmacie Bourret.