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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 13:47

LA LETTRE de Louis Esparza             n°39            Pont Saint Esprit, le 30 août 2009

 

Conseil municipal du 28 août : il s’est tenu dans le brouhaha et la confusion. A la fin, la majorité n’a pas osé sortir, et une escouade de gendarmes est venue la ‘’libérer’’, accompagnée de quelques entomatages et enfarinages

 

Ce n’est pas un conseil municipal pour rien, contrairement à ce que croient certains.

Bien au contraire, il permet au maire de sortir de la carence d’activité municipale (terminologie utilisée par les textes), dans laquelle il était depuis le printemps et qui, se prolongeant, devenait un argument sérieux de contestation. Ainsi, légalement, sans rien faire d’autre, le maire peut tranquillement finir l’année. Bref, encore un peu de temps de gagné …

 

Cérémonie de la libération de Pont : elle aussi, le même jour, a fait l’objet d’entomatages. Mais, contrairement à ce que pensent certains, si les morts que l’on honorait se sont retournés dans leur tombe, ce n’est pas à cause des tomates, mais faute de pouvoir venir botter les fesses à la majorité qui s’incruste aux affaires contre vents et marées, pour continuer à ruiner la commune et ses habitants.

Dans les années cinquante, lors d’un voyage officiel, Guy Mollet, Président du Conseil, se fait entomater par des manifestants. Rentré à Paris, il n’en fera pas une affaire, et changera de politique. Colombet, lui, en quittant la cérémonie, est allé porter plainte à la gendarmerie...

 

Les impôts : il semble bien qu’ils soient en cours d’impression aux services fiscaux, avec les mêmes taux que l’an passé. Reste à voir si la délibération de diminution votée le 28 interrompra leur distribution. On sera fixé courant septembre.

Dans tous les cas, soyons réalistes, diminuer les impôts, c’est reculer pour mieux sauter, en reportant les remboursements à plus tard. De plus, si des intérêts viennent se greffer (allongement des remboursements d’emprunts), plus on retarde, plus cela coûte cher.

Et cette diminution temporaire ne peut qu’inciter le maire à se remettre à emprunter.

Enfin, alors qu’ailleurs, on s’interroge sur ce que l’on va laisser aux générations futures, ici, on sait ce qu’on va leur laisser : la dette de Baumet à finir de rembourser.

 

Les fondamentaux : il est bon d’y revenir de temps en temps, cela permet de s’éclaircir les idées. Ainsi, pour les communistes, l’important est de se tenir à leur idéologie, qui n’est guère favorable aux alliances, si ce n’est de circonstance. Ainsi, quand ils en font, ils ne manquent pas - la dialectique aidant - de revenir régulièrement à leurs fondamentaux. Et là, tout le monde tombe de l’armoire et s’étonne de leurs prises de positions.

 

Ce qui a été dernièrement le cas, quand ils sont intervenus dans la presse :« pour remettre la machine démocratique en route … et que tout le monde contribue à la bonne tenue du conseil municipal. » (sic). Ce qui, dans le reste de l’opposition, s’est traduit par des réflexions du genre : « que font-ils, ils veulent que le maire remettre le pied à l’étrier ? ».

Mais non, pas du  tout !  ils reviennent tout simplement à leurs fondamentaux.

 

Alors, quand on est dans l’opposition, élu ou en première ligne, on ne peut guère faire d’autre que prendre note, composer. Mais quand on est à ma place, sans autre objectif que d’observer et de commenter, on donne son sentiment le lendemain dans le même journal.

 

Résultat, le 28, après la réunion du conseil municipal, je me suis fait agresser verbalement par une paire de communistes (ou sympathisants), me dénigrant et me contestant jusqu’au droit d’intervenir dans la presse … bonjour la liberté l’expression.

 

Enfin, pour résumer, que le plus grand nombre ne comprenne pas les communistes, n’est pas très grave. Par le passé, si on les avait compris et adhéré à leurs options, nous aurions accédé au communisme, comme d’autres l’ont vécu dans certains pays : les ‘’meilleurs’’ au pouvoir, les autres à faire le dos rond, et ceux qui la ramènent, comme moi, au goulag.

 

La pensée du jour :  rien n’est pire que ceux qui considèrent que l’important n’est pas de régler les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. (Henri Queuille)

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