Le blog de SJDP

Photos de la Manif Jeudi PCF

Montag D
Salut Jean.
Les joueurs de St Julien ne pourront nourrir que des regrets pour leur élimination du 3eme tour de la coupe de france devant une bonne équipe de Marvejols. Les 5 premieres minutes leur fut fatales,en encaissant le seul but de la rencontre,indécise jusqu'au bout tant St julien en voulait pour refaire ce handicap.Malgré plusieurs tentatives,la défense et le dernier rempart de Marvejols n'ont pas fléchis.Les bleus sortent la rete haute de cette compétition.Bravo a toute l'équipe et merci au président Liabeuf pour avoir laissé la buvette au FCBP

Les équipes avant le match

Merci Didier le reste des photos dans la semaine

LA LETTRE de Louis Esparza           n°94          Pont St Esprit, le 20  septembre 2010

Pour les journées du patrimoine, j’ai visité le magnifique hôtel de Lisleroy (bâtiment classé), sa superbe façade, sa merveilleuse entrée avec l’escalier majestueux et sa rampe unique, les imposantes cheminées d’époque, etc… A vrai dire, ma visite s’est limitée à regarder un album photo consacré à cet hôtel qui, aujourd’hui, n’existe plus, pour la raison que voici :

    En 1973, le jeune maire Gilbert Baumet décide d’acheter l’hôtel de Lisleroy pour le démolir et construire à la place une HLM (d’un style insolite et d’un goût douteux, pour ne pas dire une verrue dans le quartier historique de la place de l’hôtel de ville).

    Evidemment, certains réagissent pour s’opposer à la démolition de Lisleroy mais, en dépit de toutes les interventions qui auront lieu, rien n’arrêtera les ardeurs du maire démolisseur.

    L’opposition du moment lui fera un procès, et on pourra lire dans les attendus : «…les travaux de démolition, entrepris par bulldozer, étaient interrompus in extremis grâce à la vigilance de quelques habitants qui avertissaient les autorités… le maire faisait preuve en cette circonstance d’une détermination peu commune puisque, immédiatement après le départ de l’architecte venu constater l’état des lieux, les démolisseurs reprenaient leur entreprise, n’abandonnant la partie qu’à l’intervention des gendarmes…Mais la destruction reprenait les gendarmes partis… faisant disparaître à jamais ce vestige vieux de cinq siècles… ».

   Pour se défendre, Baumet fera valoir que la façade menaçait de s’écrouler, ce qui fera dire au juge : «…attendu qu’au contraire, il apparaît de la procédure et des constatations faites par l’architecte en chef, que la façade classée ne présentait pas de risque… attendu que par lettre du 15 février 1974, le préfet mettait en garde contre une reprise de démolition…».

    Tel est l’un des premiers exploits du futur ministre, dont ou peut dire après Montherlant :         « il s’est élevé dans le monde en foulant à chaque marche quelque chose de sacré ».

   Finalement, Baumet sera condamné personnellement à une amende (payée mensuellement) et, aux élections qui ont suivi, les siens feront campagne sur le thème : « peuchère Gilbert qui tous les mois paye l’amende à cause de ces salauds de l’opposition qui lui ont fait un procès ».    Et les électeurs plaignant ce ‘’pauvre Gilbert’’, le réélirent triomphalement…ce n’était qu’un début.

   Ainsi, depuis, ses opposants dénoncent la dilapidation du patrimoine, la mauvaise gestion, le surendettement injustifié et, finalement, la ruine de la commune, sans aucun résultat. Il aura fallu que, début 2009, le préfet présente l’addition pour que les spiripontains réagissent enfin. Comme dirait l’autre : rien de tel que de toucher les gens au porte-feuilles pour les sortir de leur indifférence, descendre dans la rue et demander la démission du maire. Si ce n’est que dans notre pays, il n’est pas facile d’écarter un élu, autrement que par les urnes…

Les effets pervers des blogs anonymes : on a déjà parlé ici de ces blogs, version moderne des lettres anonymes, dont la presse nous apprend que deux de ceux qui se sont sabordés eux-mêmes il y a quelques mois, sont poursuivis par l’entourage du maire.

    Le plus troublant, c’est que l’un de ces blogs (lejournaldegilbertb), compromet le magistrat de la Chambre des Comptes qui a rédigé le rapport à l’origine de l’augmentation brutale de nos impôts. Lequel magistrat ne semble pas avoir réalisé que s’il était démasqué ce serait au profit de Baumet, qui peut ainsi utiliser cette péripétie pour mettre en cause la validité du rapport en question, prétendre que l’augmentation des impôts était injustifiée, etc..

   Dans l’autre blog (PNG) - qui confondait allègrement droit d’expression et massacre des innocents - en plus de régler son compte à la majorité, il tirait sur tout ce qui bougeait, comme un mauvais chasseur. C’est ainsi que de la façon la plus injuste qui soit, il m’a sans cesse copieusement assaisonné pour me disqualifier aux yeux de ses lecteurs. Je crois donc pouvoir me dispenser de pleurer sur les mésaventures de ce blog… ce serait des larmes de crocodile.

  Le plus triste, c’est que rien ne se serait jamais produit, sans la faute originelle de Baumet et ses sans-vergogne qui nous ruinent et continuent à s’incruster à la mairie.

   Enfin, cerise sur le gâteau, quand la présidente des Contribuables se tire elle-même une balle dans le pied, en révélant qu’elle a utilisé des informations qu’elle n’aurait pas du avoir sur la procédure des cartes d’essence, donnant ainsi à Baumet les bons arguments pour contester cette procédure… alors là, comme disait Gainsbourg : no comment…

La pensée du jour :   l’Histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées.

                                                                                                                       (Konrad Adenauer)

Adresse : l.esparza@orange.fr          Blog :  http://lalettredelouisesparza.blogg.org

Visite d'Uzes

2eme partie du discours du consul des Etats-Unis pour la decouverte de la plaque Thomas Jefferdson à Pont Saint Esprit