Le blog de SJDP

Peu de monde ce matin de bonne heure .Les votants arriveront plus tard

L’association Radikal Bass Prod propose la cinquième édition de son festival de musique alternative Y'en aura pour tout le monde.

Beaucoup de bénévoles pour le montage tchecnique de la scéne et des differents stand ca qui permettra d'être dans les temps pour ecouter une musique digne de ce nom

LA LETTRE de Louis Esparza  n°144 Pont St Esprit, le 8 juin 2012

Les législatives : premier tour ce dimanche 10 juin, second tour le dimanche suivant. Une douzaine de candidats sont en lice, dont quatre principaux :

- Max Roustan, député sortant (UMP), maire d’Alès, homme de terrain qui s’est investi dans le canton depuis le redécoupage, et a pris comme suppléante Christiane Brémond, maire de Saint-Julien de Peyrolas. Unique candidat à avoir une connaissance approfondie des questions énergétiques et de l’importance incontournable du nucléaire. Sa permanence de Pont-St-Esprit est ouverte tous les jours de la semaine.

- Fabrice Verdier, archétype de l’apparatchik du PS qui n’a jamais rien fait d’autre que de la politique et qui, s’il est élu, votera les yeux fermés la réduction du nucléaire promise aux écolos, mettant en cause la centrale du Tricastin et l’usine Mélox, ce qui fera au moins 3000 chômeurs de plus dans notre région (comme si on avait besoin de ça). Verdier est le candidat de notre maire, avec lequel il s’affiche sur toutes les photos du journal. C’est le seul candidat à refuser de recevoir l’intersyndicale des employés communaux…tout un programme.

- Edouard Chaulet, Communiste stalinien convaincu, investi par le Front de gauche qui, s’il est élu, votera, lui aussi, la réduction du nucléaire (c’est implicitement dit dans son programme).

- Hélène Zouroudis, candidate du Front National, Montpelliéraine, peu présente sur le terrain.

Bref, comme dirait l’autre, faites le bon choix ! Dans le contexte local, pour tous ceux qui raisonnent avec un peu de bon sens, ce n’est pas très difficile.

Quatre bonnes raisons de ne pas voter à gauche :

1/ actuellement, la gauche tient tous les rouages de l’Etat sauf, l’Assemblée nationale. Si d’aventure elle gagne ces législatives, elle contrôlera tout. Situation peu commune, et dont on sait qu’elle ne va pas dans le sens de la démocratie.

2/ de façon systématique, quel que soit le Président, les ministres ne disposent d’aucune latitude et, pour la moindre décision, ils doivent demander l’aval de l’Elysée, sauf : en situation de cohabitation, où le premier ministre joue vraiment son rôle de chef du gouvernement.

3/ depuis le début de la V^ème République, on a eu deux gouvernements de cohabitation, et l’on ne peut pas dire qu’ils aient plus mal géré les affaires que les autres.

4/ si la gauche l’emporte, la réduction du nucléaire promise aux écolos se fera - de la même façon qu’a été arrêtée la filière neutrons rapides et Superphénix après les législatives de 1997 - ce qui porterait un coup fatal à l’économie et à l’emploi de notre région. Pour ceux qui en doutent, rappelons que le processus engagé est le même : on passe un accord puis, devant les réactions, on dit qu’on ne l’appliquera pas et, une fois élu, on l’applique.

La gauche étrangle le Gard rhodanien : après la réduction du nucléaire (voir ci-dessus), c’est le Conseil Régional, de gauche lui aussi, qui vient de renvoyer au calendes grecques le TER qui devait permettre, notamment, la réouverture aux voyageurs de la gare de Pont-St-Esprit. Ceux qui comptaient sur ce train pour se rendre rapidement à Avignon, Nîmes, etc., attendront un changement de majorité. Et ils continueront à bouchonner le matin à l’entrée de Bagnols, les mêmes dirigeants de gauche n’étant pas plus pressés d’améliorer notre réseau routier. Et c’est sans vergogne aucune que le candidat du PS répète en substance à tout bout de champ : si vous voulez être bien servis, votez pour nous.

La guerre picrocholine (suite) : l’audience prévue le 1^er juin a été renvoyée au 30 août, à la demande du plaignant, ce qui est pour le moins surprenant, d’habitude c’est plutôt la partie mise en cause qui demande un renvoi. Ainsi, comme on l’évoquait dans la précédente lettre, il est possible que les proches de Picrochole Talon (encore un apparatchik du PS), aient réalisé qu’il était malvenu de partir en guerre contre une association de sa mouvance, peut-être même qu’une conciliation est déjà en cours par un médiateur Socialiste…

La pensée du jour : je n’entreprendrai guerre que je n’aie essayé tous les arts et moyens

de la paix. (Rabelais)