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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 20:25

LA LETTRE de Louis Esparza           n°100          Pont St Esprit, le 10 novembre 2010

 

La 100e : début mars 2009, quand j’ai commencé à écrire ‘’la lettre’’, le maire était assez mal en point, secoué par la réaction des spiripontains à l’augmentation brutale des impôts, si bien que l’épopée baumétiste semblait toucher à sa fin…

  C’est ce qui m’a donné l’idée d’écrire pour raconter cette fin de règne aux amis qui, sans cesse, m’interrogeaient sur ce qui se passait. Je me suis dit, ça ira vite, à raison d’une lettre par semaine, le temps d’en faire une dizaine, une quinzaine maximum…

  Or, nous voici à la 100e, plus d’un an et demi après, et Baumet est toujours en place…

  Ainsi, l’épopée baumétiste n’en finit pas de finir, et moi, d’écrire ‘’la lettre’’, en me demandant parfois si je ne ferais pas mieux d’arrêter, en songeant à ce que disait Tallemant des Réaux : « si nos écrits vivent après nous, on dira peut-être que nous avons été bien fous de passer notre vie à un exercice si peu utile, au lieu de l’employer à nous donner du bon temps »...

  (En attendant, les lettres sont accessibles sur le blog : http://lalettredelouisesparza.blogg.org)

 

Et si l’on votait en janvier prochain ? Telle est la question que se posent les observateurs, après l’audience du Conseil d’Etat, qui pourrait rendre une décision permettant au préfet de relancer des élections municipales rapidement, peut-être même pour janvier prochain.

   Hypothèse susceptible de mettre fin à l’agitation spiripontaine, pour la plus grande satisfaction du préfet qui pourrait ainsi conclure dans un soupir de soulagement : « ils ont voulu des élections, les voilà. Maintenant, fini la grogne, la rogne, la hargne et la contestation…».

   Et peu importe que la campagne électorale se superpose à celle des cantonales de mars…

   Cela dit, les candidats de novembre 2009 qui sont restés l’arme au pied vont pouvoir repartir. Le problème, c’est que le temps n’ayant pas forcément travaillé pour tout le monde, on peut se demander si certains auront bien envie ‘’d’aller au charbon’’, pour un mandat de transition d’à peine trois ans : un peu court pour permettre aux nouveaux élus de mener une action de redressement aux effets assez rapides, pour valoriser leur camp et lui éviter un écueil en 2014…

   Bref, Baumet ne devrait pas être le seul à aller en catimini brûler des cierges pour qu’on ne vote pas en janvier… Vite, une caméra vidéo à la porte de l’église pour repérer les défaitistes !

  

Un triangle de plus en plus maudit : alors qu’avec l’aide du cabinet de Castelnau et sa panoplie aux mille et un procès, le maire devait triompher du ‘’complot du triangle maudit’’,    voilà qu’il vient de perdre en référé, dans l’affaire des 9 000 € d’honoraires à Me Pons. 

   Mais qu’à cela ne tienne, il s’est aussitôt pourvu en cassation et, en plus, il va engager une procédure au pénal contre Me Pons. Ce qui fera déjà trois instances pour cette seule affaire : référé + cassation + pénal…en attendant la suite.

   Ceci, pour une petite affaire où, même si au final le maire gagne, il devra quand même payer les honoraires des trois instances au cabinet de Castelnau…qui ne ramone pas pour la suie.

   Ainsi, pour vouloir économiser 9 000 €, on payera au moins le double à Castelnau.

   Où est l’intérêt pour la commune dans cette affaire ? Evidemment, il n’y en a aucun, au contraire, mais il faut bien que Baumet amuse la galerie avec le complot du triangle maudit

 

Florence à la peine : dans l’affaire ci-dessus, où le maire vient de perdre la première manche, ce n’est pas Me Régis de Castelnau qui plaidait, mais sa femme, Florence.

   Laquelle est connue des spiripontains : c’est elle qui, à Uzès, défendait les voitures des élus de la majorité piétinées au sortir d’un conseil municipal… Affaire, là-aussi perdue.

   Ainsi, ceux qui vont assister aux audiences sont avertis, si c’est Régis qui est venu plaider, c’est que la mairie va certainement gagner. Si c’est Florence, c’est que la mairie peut perdre.

  Chez les Castelnau les tâches sont réparties, à lui les bonnes affaires, à elle les causes perdues.

  La gloire et les honneurs pour Monsieur, les échecs pour Madame. Comme dans une pièce de Sacha Guitry. On peut même les imaginer avec des amis, en conversation de salon :

    « Régis… très cher… contez-nous donc votre dernière plaidoirie où vous fûtes si brillant…

 …A vous, ma bonne Florence, on ne demandera rien, on sait que votre sort est un peu ingrat, toujours perdre mais, dans un ménage, il faut bien qu’un se dévoue, et n’est-ce pas le rôle de la femme ?… Et puis, vous avez quand même la satisfaction de partager de bons honoraires ».

   Satisfaction bien moins partagée par les spiripontains, qui n’en peuvent plus de payer…

 

La pensée du jour :  pour réussir, la femme doit ressembler à une jeune fille, se comporter comme une lady, raisonner comme un homme et travailler comme un cheval.(Françoise Giroud)

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