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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 13:15

LA LETTRE de Louis Esparza                n°90              Pont St Esprit, le 17 août 2010

 

La piscine, la caserne… et le reste :  en ce moment, beaucoup parlent de la piscine, c’est de saison, et les pompiers de leur vieillotte caserne, dont le remplacement se fait attendre…

    Deux édifices antérieurs à l’ère Baumet, et dont la vétusté, voire le délabrement, sont à l’image du reste de la commune, laissé à l’abandon depuis près de 40 ans que sévit la majorité.

   Pourtant, l’opposition n’a jamais cessé de tirer la sonnette d’alarme par tous les moyens, dont les tracts et autres documents, comme ceux que j’ai publiés, où le bilan des mandats de Baumet est présenté en 4 chapitres :    - dilapidation du patrimoine

                                               - absence d’investissement de réelle importance

                                               - surendettement qui obère l’avenir de la commune

                                               - impôts locaux records.

  Chacun de ces chapitres étant développé par le menu détail, distribué, repris par la presse… (sans compter les quelques procès qui ne sont pas passés inaperçus), le tout, avec le même effet que si l’on avait prêché dans le désert, Baumet étant toujours réélu haut la main.

  

   En résumé, en plus du délabrement général de la commune qui saute aux yeux, l’information circulait sur la situation du patrimoine, des finances, de la dette et des impôts qui ne pouvaient que fortement augmenter dans les plus brefs délais, vu le stade où on en était.

 

    Ainsi, tout le monde savait qu’on allait droit dans le mur et que l’addition allait arriver. Si bien qu’aujourd’hui, quand j’entends dire par certains, qu’ils n’ont ‘’ouvert les yeux’’ qu’en 2009, ce qui sous-entend que, jusque-là, ils ne se doutaient de rien… je me pince pour être sûr de ne pas rêver en pensant aux tonnes de tracts distribués…Et, en rentrant chez moi, je vérifie que la pile où j’ai rangé un exemplaire de chacun de ces tracts est bien là…

 

   En fait, ceux qui avaient adopté la politique de l’autruche, ont sorti la tête du sable en 2009, quand ils ont senti la main du préfet dans leur porte-monnaie. Si le préfet avait continué à laisser-aller, ceux qui aujourd’hui prétendent n’avoir rien vu venir auraient continué à faire l’autruche… et à laisser l’opposition prêcher dans le désert.

 

   Si bien qu’on a envie de leur dire : ok, c’est entendu, on vous croit, vous n’avez ouvert les yeux qu’en 2009, et l’opposition n’a rien fichu depuis quarante ans…

 

   On peut aussi ajouter ce qui se dit : « face à Baumet, il n’y en a aucun de capable ». Et c’est vrai que personne n’aurait été capable de ruiner la commune aussi méthodiquement qu’il l’a fait,      le moins brillant de ses opposants aurait, pour le moins, géré les affaires en bon père de famille.

 

    Enfin, pour être complet, rappelons ce que d’aucuns suggèrent pour les prochaines élections :   «Maintenant il faut un jeune, dynamique, intelligent, brillant, plein d’avenir...». Pas mal le slogan n’est-ce pas ?… C’était celui des baumetistes en 1971… Vous voulez renouveler l’expérience ?

 

La princesse et la présidente : comme pour la dernière lettre, pendant les vacances la vie locale étant au ralenti, profitons-en pour aborder un autre sujet de société :

    Dans le milieu des années 50, Hitchcock vient sur la Côte d'Azur avec l'actrice Grace Kelly pour tourner La main au collet. A cette occasion, elle rencontre le prince de Monaco…on connaît la suite.

   Quelques années plus tard, Hitchcock annonce au couple princier qu'il va en Californie tourner Pas de printemps pour Marny, et propose le rôle titre à la princesse, qui l’accepte d’emblée avec joie, à la perspective de passer quelques mois dans son pays, refaire du cinéma, revoir sa famille…

   L’information est rendue publique, et là, levée de boucliers des monégasques, qui manifestent leur désapprobation en disant : « Grace Kelly c’est fini, tourner des films c’est le passé, maintenant vous êtes princesse de Monaco, et vous devez rester ici pour tenir votre place auprès du prince…».

   Et la pression fût telle, que la princesse dût se décommander (et c’est Tippi Edren qui eut le rôle).

 

   Ainsi, comme pour Grace de Monaco qui dût renoncer à redevenir Grace Kelly, aujourd’hui, les français auraient pu dire : « Carla Bruni c’est fini, maintenant vous êtes Madame Sarkozy, la femme du président, position incompatible avec la chansonnette et le cinéma, et vous devez rester en dehors de ces frivolités pour tenir dignement votre place auprès du président…».

    Mais comme dirait l'autre, autres temps autres mœurs… et l’on ne refait pas l’Histoire.

 

La pensée du jour :     …il convient d’être prince pour bien juger les peuples,

                                          et être populaire pour bien juger les princes.  (Machiavel)

 

 

Adresse : l.esparza@orange.fr          Blog :  http://lalettredelouisesparza.blogg.org

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