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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 12:58

LA LETTRE de Louis Esparza              n°53           Pont St Esprit, le 31 octobre 2009

 

 

Le 19 octobre, j’ai adressé une lettre personnalisée aux lecteurs, pour leur demander leur avis sur l’opportunité de ma candidature aux élections.

Aujourd’hui, le résultat de cette initiative est clair : je ne mènerai pas de liste aux élections (quant à faire une liste d’union, force est de constater que personne n’en veut).

 

Evidement, c’est avec regret que je serai absent du scrutin. Pour des raisons personnelles, bien sûr, mais aussi et surtout, pour la raison suivante. Le problème du surendettement vient du fait qu’avec l’aval du préfet, les banques ont prêté pour couvrir des dépenses de fonctionnement, ce qui est formellement interdit. Ainsi, banques et préfet se sont rendus coupable de complicité abusive à l’égard du maire dispendieux.

 

Depuis dix ans, à chaque nouvel emprunt, j'ai écrit aux banques et au Préfet pour les alerter sur leurs responsabilités, et c’est donc en toute connaissance de cause qu’ils ont pris une lourde responsabilité, qui ouvre maintenant de réelles perspectives de recours. Des précédents existent, il est donc parfaitement envisageable de demander à présent des comptes aux banques et à l’Etat qui se sont rendus complices de la majorité sortante.

 

C’est la seule solution pour ramener les impôts à un seuil acceptable, et ne pas avoir à payer collectivement les errements de quelques-uns. L'expérience des actions que j'ai menées par le passé me permet de l'affirmer sans aucun doute possible. Et j’ai en main un dossier particulièrement bien étayé pour cela.

 

J’étais donc certainement un candidat pas mal placé pour régler avec célérité et efficacité le problème du surendettement et son corollaire des impôts excessifs. D’autant que, lorsque j’entend certains dire : « il faudra regagner la confiance des banques », j’en conclue à l’évidence qu’ils n’ont rien compris, qu’ils n’ont pas saisi que c’est l’inverse, les banques s’étend rendues coupables d’avoir fait ce qui est interdit : la participation financière des banques et de l’Etat n’est pas à quémander, mais à imposer.

 

D’où le peu d’illusion que je me fais sur l’efficacité de ceux qui auront à charge de mener les affaires de la commune.

Mais il est vrai aussi, que si les électeurs choisissaient leurs élus pour leur efficacité, il est clair qu’il y a belle lurette que la majorité actuelle aurait été remerciée…

 

Je n’en dirai pas plus. N’étant pas candidat, je n’interviendrai pas dans la campagne, c’est le rôle des candidats, à eux de se distinguer pour se faire élire.

 

 

La pensée du jour :    Va, ne t’attendris pas aux parades étranges,

                                     Si la vie a rentré quelque blé dans tes granges,

                                     Fais ton pain simplement, dans la paix du Seigneur.

                                                                                                     (Albert Samain)

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