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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 01:56

Poursuivre les activités de plein air comme la randonnée ou encore l’escalade tout en préservant le milieu de vie de l’aigle de Bonelli, un rapace très rare sur le territoire. Tel a été la problématique abordée au conseil général de l’Ardèche entre les différents acteurs de la protection de l’environnement et les associations sportives de nature.

L’État a en effet lancé le troisième plan national en faveur de la protection de l’aigle de Bonelli qui s’étale jusqu’en 2022. Aujourd’hui, on ne compte plus que 30 oiseaux en France, dont deux couples en Ardèche, situés dans les Gorges. En Ardèche, plusieurs anciens sites de l’aigle sont vacants et font l’objet d’une attention toute particulière en vue de la réintroduction de l’espèce car ils sont toujours propices à son accueil.

C’est pourquoi des discussions ont été entamées au cours de cette réunion pour informer et protéger au mieux l’environnement de l’espèce. Les accès à ces espaces – propices aux activités sportives comme la randonnée et l’escalade – ont été réduits, voire parfois complètement interdits aux hommes.

« Nous avons effectué un état des lieux pour que les espaces de pratique ne se chevauchent pas avec le milieu de l’animal », explique Olivier Scher, du conservatoire des espaces naturels Languedoc-Roussillon.

Du côté de la fédération française d’escalade de l’Ardèche, le président Damien Leturdu assure : « Nous sommes prêts à faire un effort si tout le monde s’y met. Ces restrictions pour escalader sont des projets discutés donc il n’y a pas de soucis : nous allons changer nos lieux d’installations. »

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(Dauphiné-Libéré)

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