Louis Esparza

LA LETTRE de Louis Esparza            n°40          Pont St Esprit, le 2 septembre 2009

Une politique fondée sur le mensonge et l’imposture : depuis son début de carrière, le maire n’aura fait que mentir et tromper le monde. Faisant précéder sa signature du titre de docteur es-science qu’il n’était pas, puis d’ancien élève de l’ENA, qu’il n’a jamais été ; mentant comme il respire, développant les roublardises les plus folles (voir la dernière lettre), et usant de tous les stratagèmes possibles pour, dans l’opacité la plus totale, mener les affaires à son gré, jusqu’à dissimuler sa faillite pour usurper son élection de 2008… et maintenant gagner du temps en faisant croire que les impôts vont baisser.

Et quand l’orage gronde, pour échapper à ses obligations ou à la vindicte publique, il se trouve opportunément ‘’victime’’ d’accidents, d’attentats ou d’agressions dont la presse, elle même, finit par douter ; ou se réfugie à l’hôpital pour soigner une maladie suspecte, comme sa péritonite aiguë, miraculeusement guérie sans intervention chirurgicale…

Après ça, qui, aujourd’hui, va être assez jobard pour croire qu’un sans vergogne, sans scrupule, qui se fout de tout et de tout le monde, a songé à se suicider ?

Comme d’habitude : l’expérience est constante, chaque fois que le maire est en difficulté, il lui arrive quelque ‘’malheur’’. Comme les attentats trop galvaudés ont perdu de leur crédibilité, c’est maintenant l’hospitalisation qui prédomine. Et comme ce n’est pas forcément suffisant, que les gens vont se souvenir de la péritonite, il fait croire qu’il a songé à se suicider. Rien que ça, un dur à cuire comme lui !

Mais, quand va-t-on en finir avec les faux diplômes, attentats douteux, maladies suspectes et mensonges permanents ?

Quand arrêtera-t-il donc de prendre les gens pour des imbéciles avec toujours les mêmes ficelles pour essayer de se faire plaindre et calmer les récalcitrants ?

En attendant, il va se faire hospitaliser à Marseille. Pourquoi la cité phocéenne et pas Nîmes ou Montpellier, n’a-t-on pas dans la région de spécialistes en toutes disciplines ?…

Les impôts : que le maire s’éclipse quelque temps, juste avant les avis d’imposition, semble confirmer qu’ils vont arriver sans aucune réduction, contrairement à ce qu’il a promis et fait voter par ses comparses municipaux, et qu’il va donc se cacher en attendant que l’orage provoqué par les feuilles d’impôts soit passé. 

Après quoi, on le verra probablement en photo dans le journal allongé sur un lit d’hôpital, comme on l’a déjà vu par le passé. Les plus crédules s’y laisseront prendre, il pourra ainsi rentrer chez lui tranquillement… encore un peu de temps de gagné, telle est sa stratégie.

Enfin, si d’aventure, par exception à la règle, il s’avérait que cette fois-ci il soit vraiment malade et mal dans sa tête, plutôt que de jouer les Roger Salengro aux petits-pieds, qu’il suive donc la meilleure thérapie qui soit dans son cas : la démission. Et tout s’arrangera, pour lui et pour les autres.

La pensée du jour : tôt ou tard, il faudra bien laisser derrière moi cet affreux désordre.

                                                                                                                                 (Richelieu)

Dernière minute: il semblerait que ce matin Baumet soit allé voir le préfet pour lui dire : si vous acceptez la baisse des impôts, je démissionne… Espérons que le préfet n’aura pas la naïveté de le croire. Anecdote à rapprocher d’une autre : dans les années 80, il avait négocié avec le PS : si je suis sénateur, je démissionne de la Présidence du Conseil Général. Une fois sénateur, il a cumulé sans démissionner de rien.

Enfin, en l’espace d’une journée, le maire est passé de la tentative de suicide et l’hospitalisation, à essayer de rouler le préfet dans la farine. Il va donc mieux !…