Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 06:54

LA  LETTRE de Louis ESPARZA                                                n°7 - 13 mars 2009

 

 

Les démissions : il y en aurait une cinquième, un homme cette fois-ci, mais pour l’heure l’information reste à recouper.

 

L’action du jour : de nombreux spiripontains ont accompagné en mairie les élus de l’opposition venant chercher le rapport de la CRC que le maire leur doit. Mais ils ont trouvé porte close, la mairie étant fermée. Ils ont donc attendu toute la journée, mais en vain, personne n’est venu, ni maire, ni adjoints, ni personnel. Autrement dit, le maire a pris la décision, sans préavis (et illégalement), de ne pas ouvrir la mairie aujourd’hui.

L’opposition et ses accompagnateurs se proposent donc de revenir lundi chercher ce fameux rapport de la CRC. Et si la mairie est toujours fermée, commencera à se poser de façon évidente un problème de carence d’activité municipale caractérisée…

 

Le préfet aux champs : dans une des Lettres de mon moulin, Daudet raconte l’histoire d’un préfet qui au lieu de s’acquitter de sa mission s’en va batifoler aux champs ; activité bien plus agréable que de s’occuper des affaires préfectorales, surtout au printemps.

De la même façon, on peut se demander si notre préfet ne s’en va pas régulièrement pour de longs séjours au champs, ce qui pourrait expliquer ses décisions à retardement. Car enfin, si au lieu d’augmenter récemment les impôts aussi brutalement, il avait réagi quelques années avant, l’augmentation aurait été moins forte et moins lourde de conséquences.

 

De la même façon qu’il laisse aller actuellement face à la municipalité fantôme qui n’assume plus rien ; totalement absente de la mairie, comme aujourd’hui ; délaissant ses sièges de la Communauté de communes mardi dernier ; n’ayant pas réuni de commission ni de conseil municipal depuis trois mois ; le rapport de la CRC qui dort depuis un mois dans un tiroir au lieu d’être communiqué ; hier le maire qui ne reçoit même pas un journaliste régional ayant pourtant rendez-vous, etc.. et tous qui se terrent chez eux comme des péteux.

 

Enfin, si le préfet n’est pas parti au champs, il ne semble pas pressé de dresser un constat de carence de l’activité municipale de notre commune. Peut-être qu’il attend que la pantalonnade aille jusqu’à son extrême burlesque, comme dans la farce du moyen âge…

 

La pensée du jour : il faut tenir le pot de chambre aux ministres tant qu’ils sont en puissance, et le leur renverser sur la tête sitôt que le pied commence à leur glisser.

                                                                                                                             (Saint-Simon)

Partager cet article
Repost0

commentaires