Pour les amateurs d'ecologie pure et dure voici la tondeuse à gazon entierement ecologique et multi-usage
en principe à renouveller le lendemain des fêtes de fin d'année
Le préfet du Gard maintient les
restrictions des usages de l’eau
Le préfet du Gard, Hugues
Bousiges, a réuni pour la
deuxième fois le comité sécheresse
le 26 avril dernier, pour
faire le point sur la situation
hydrologique dans le département.
Les pluies d’avril ont temporairement
diminué la gravité de
la situation, mais n’ont pas
permis une recharge des nappes
ni une remontée durable
des débits des cours d’eau.
Le cumul des précipitations
depuis janvier reste déficitaire
et, pour le moment, l’année
2012 apparaît toujours
comme l’une des années les
plus sèches connues.
Le retour annoncé de températures
plus élevées, combiné
au développement de la végétation,
laisse présager une augmentation
de l’évapotranspiration,
ce qui conduira à rendre
aussi inefficaces les pluies à
venir.
Compte tenu de la situation
hydrologique et de l’état de la
ressource dans le département,
le préfet du Gard maintient
donc les mesures de restriction
des usages de l’eau
jusqu’au 31 mai.
L’ensemble du Gard (hors le
fleuve Rhône et sa nappe d’accompagnement)
reste en vigilance
renforcée, assortie de
mesures de limitation d’usages
de l’eau de niveau 1 (détails
des mesures en pièce
jointe).
Ces mesures sont détaillées
dans l’arrêté sécheresse qui sera
affiché en mairie ou consultable
sur le site propluvia
(http://propluvia.developpement-
durable.gouv.fr/) et le site
de la Direction départementale
des territoires et de la
mer du Gard
(http://www.gard.equipement-
agriculture.gouv.fr/).
Des arrêtés de restriction
d’usage de l’eau plus contraignants
peuvent être pris par
les maires si la situation sur
leur territoire le nécessite.
Le prochain point de la situation
sur la sécheresse sera effectué
le 30 mai.
Le gaz de schiste, c’est bel et bien fini, non ? On s’en souvient : en juillet dernier, le gouvernement fait voter une loi interdisant la fracturation hydraulique. Les opposants poussent un ouf de soulagement. Erreur : c’est reparti !
Sur la soixantaine de permis de recherche, seuls les quatre qui annonçaient ouvertement recourir à la fracturation hydraulique ont été retirés. Comme par hasard autour du Larzac, épicentre de la mobilisation… Et actuellement, plus de 70 permis sont à l’étude au Bureau exploration-production des hydrocarbures, tandis que 14 nouveaux permis concernant le Bassin parisien, la Lorraine et l’Aquitaine arrivent en fin d’instruction. Par quel prodige ? « La loi interdit la fracturation hydraulique », précise-t-on au ministère de l’Écologie, « mais elle n’interdit pas d’aller chercher le gaz de schiste ». Nuance.
Pour mémoire : ces fonds de tiroirs des gisements pétroliers, dits non conventionnels, sont accessibles à condition d’aller fracturer la roche-mère jusqu’à 4 kilomètres de profondeur, et au prix fort (consommation moyenne de 15 millions de litres d’eau par puits, pollution des nappes phréatiques par des adjuvants chimiques, séismes, voire, en prime, quelques effets spéciaux explosifs à la sortie du robinet). « Comme la loi interdit la technique d’exploitation sans la définir, et non l’exploitation elle-même », explique Hélène Bras, avocate de la Coordination nationale des collectifs contre les gaz et huile de schiste, « les pétroliers se livrent à une véritable escroquerie intellectuelle pour la contourner. Pour obtenir un permis de recherche, il leur suffit simplement d’éviter les mots qui fâchent ». La « fracturation hydraulique » et son complice, le « forage horizontal ».
On assiste donc, depuis quelques mois, à un véritable concours de figures de style. Les compagnies qui viennent d’obtenir les 14 nouveaux permis, pourtant spécialisées dans les gaz et pétrole de schiste, ont franchi l’instruction grâce à une simple périphrase : « recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux ». D’autres sociétés, euphémisantes, font état de « forages conventionnels ». La société Vermilion, elle, parle de « techniques conventionnelles » appliquées à des « gisements non conventionnels ». Exxon Mobil se contente, sur le site d’information qu’il finance, d’un synonyme, la « stimulation hydraulique ». Et personne ne sait ce que cachent ces formulations, puisque les pétroliers s’abritent derrière le secret industriel…
Autre ruse, qu’explique Dominique Jourdain, membre du Collectif Carmen, dans l’Aisne : « Si les pétroliers investissent des millions dans ces plates-formes, c’est dans l’espoir de les voir se transformer en "puits expérimentaux", ce qui leur permettra de faire de la fracturation ». Car, si l’article 1 de la loi interdit la fracturation hydraulique, son article 2 crée une commission susceptible de l’expérimenter « à des seules fins de recherche scientifique sous contrôle public ». Et ce en application du principe de précaution, justifie le gouvernement sur son site : le seul moyen d’en connaître les risques, c’est de tester. Imparable.
Cette pratique se limitera-t-elle à un « site expérimental », comme le disait sans s’attarder François Kalaydjian, représentant de l’Institut Français du pétrole (France Culture, le 6/04) ? Pas sûr : le rapport du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies préconise de tester la fracturation hydraulique dans « des forages pilotes sur chaque bassin », l’implantation de ces forages étant « à définir en cohérence avec les besoins des oprérateurs concernés ». Du sur-mesure ! Sauf que la loi, votée précipitamment, est si contradictoire que, assure Pierre-Antoine Lachal, du ministère de l’Industrie, il faudra de nouveau la changer pour pouvoir réellement procéder aux expérimentations.
Depuis le 21 mars, les citoyens disposent de quatre-vingt-dix jours pour « formuler leurs observations » concernant les 14 nouveaux permis, via le site Internet du ministère de l’Écologie. « Le gouvernement tiendra compte de ces observations », assure Pierre-Antoine Lachal. Oui, mais quel gouvernement ?
Le Canard Enchaîné N° 4774 du 25 avril 2012
vendredi 20 avril 2012
Environnement. Gaz de schiste : ce que proposent les candidats
L’exploitation ou non du gaz de schiste, comme la plupart des questions environnementales, n’ont pas été au cœur de la campagne présidentielle. Pourtant l’enjeu est de taille, à l’heure ou les ressources en pétrole s’amenuisent.
Les signataires demandent au gouvernement de ne pas renouveler le permis Rhône Maritime.
La Méditerranée est menacée. Mer fragile, semi-fermée, elle est d’une très grande richesse en termes de biodiversité et abrite un très grand nombre d’espèces endémiques. C’est également un support d’activités économiques pour tous les pays riverains.
Depuis 2000 un Permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux P569 dit "Rhône Maritime" a été accordé sur une zone de plusieurs milliers de km2 à quelques kilomètres seulement au large des côtes provençales.
Après plusieurs changements de titulaires et une campagne sismique menée en 2010 et entachée d’irrégularités le renouvellement de ce permis est actuellement à l'instruction pour sa 3e et dernière période (19/11/2010-19/11/2015) auprès d'Éric Besson ministre de l’Industrie, chargé des Mines.
Si ce renouvellement est accordé, le nouveau titulaire réalisera une campagne sismique 3D dont les ondes sonores très puissantes sont extrêmement nocives pour les cétacés. Mais surtout il entreprendra dès 2013 trois forages tests en offshore ultraprofond (-2600m) du type du tristement célèbre Deepwater Horizon à quelques kilomètres seulement des côtes françaises.
Les scientifiques soulèvent également que deux épicentres de séismes ont été enregistrés par le Réseau national de surveillance sismique en 2005 en plein milieu de la zone du Permis. Un autre séisme de magnitude 5.2 s’est produit le 7 juillet 2011 dont l’épicentre était à proximité de la zone.
Les pollutions et les risques d’accident inhérents à l’exploitation et à la maintenance d’une plateforme d’hydrocarbures constitueraient une catastrophe majeure pour l’économie touristique et les activités liées à la pêche et l'aquaculture des trois régions méditerranéennes françaises.
L’exploitation d’hydrocarbures, toujours plus loin des côtes, toujours plus profonde, retarde la nécessaire transition énergétique que nous devons engager sans plus tarder et remet en cause les politiques de lutte contre le réchauffement climatique. L’avenir énergétique est à la sobriété, l’efficacité énergétique et le développement massif des énergies renouvelables dans les territoires.
Plus sur ce dossier ? Se rendre sur: Levante.fr
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URGENT : Des camions vibreurs ont été repéré entre Capendu et Barbaira stationnés le long de la RN 113 le matin du 12/04/2012, ils se dirigeaient en direction de Lézignan-Corbières. Il s'agit de convois exceptionnels non escortés qui transportent des camions comme sur les photos qui circulent. MERCI D’INFORMER LE PLUS GRAND NOMBRE PAR MAIL ET TÉLÉPHONE ! Si certains se rendent sur place pensez à prendre des photos notamment des plaques d'immatriculation !
Source : Nature & Progrès Aude - Diffusion
Ci-dessous une information à prendre en considération : il semblerait que l'exploitation de gaz de schistes, sous forme camouflée de recherche de gisements, soit en train se démarrer dans les Corbières, à proximité, rapellons-le d'une des plus grande réserve d'eau douce (et encore très préservée) souterraine d'Europe.
L'incidence de l'exploitation des gaz de schistes sur les réserves d'eau souterraines (et sur tout l'environnement de manière générale) est expliquée dans le film Gazland que je vous invite à aller voir si vous ne l'avez déjà fait.
Il est indispensable de s'organiser pour éviter s'implante ce type d'exploitation dans notre pays encore protégé (et partout ailleurs...).
Vous êtes invité(e) à vous mobiliser pour diffuser largement l'information, être présent(e) aux actions de protestation, de soutien ou de blocage de l'implantation de systèmes de fracturation hydraulique, à interpeller vos élus, etc.
Pour rester en lien avec l'information et l'organisation, vous pouvez envoyer un mail au collectif GdS Corbières (Collectif Corbièresngds <corbieresngds@yahoo.fr>) pour demander à être dans leur liste de diffusion (et proposer toute sorte de chose !) ou demander à être inscrit(e) dans le groupe de discussion (http://groups.google.com/group/collectif-plaines-du-languedoc?hl=fr)
Il est important d'agir, si vous en doutez, allez voir le film ci-dessus, vous comprendrez qu'il s'agit d'un processus sans retour en arrière possible...
Ci-dessous l'information sur ce sujet du plus récent au plus ancien.
A votre vigilance citoyenne...
Naturellement, Eole Bonneault
Société / Gaz de schiste : une claque pour l'écologie en Europe ?
(Photo : (cc) Marc Oh!/flickr)
Le pays basque a annoncé en février dernier qu’il allait investir 100 millions d’euros dans la recherche du gaz de schiste, se joignant ainsi à la liste des gouvernements de l’UE qui, depuis peu, se sont également mis à forer leurs sols à la recherche de ce gaz d’origine naturelle. Les manifestations citoyennes, avertissant des supposés effets nocifs du gaz de schiste pour la population, ne se sont pas fait attendre. Dans une Europe qui se bat pour maintenir sa compétitivité économique, la promesse d’un gaz « Made in EU » en a fait rêver plus d’un.
ENQUÊTE
Traduction : Gaëlle HAUT @
12/04/12
Tags : écologie, environnement, énergie.
Publié le 10/04/2012
L’UE n’a pas besoin de nouveaux règlements sur le gaz de schiste et son exploitation n’est pas dangereuse pour l’environnement, ressort-il du projet de rapport du Parlement européen dont l’auteur et rapporteur est l’eurodéputé Bogusław Sonik (PO).
L’eurodéputé a déclaré en conférence de presse à Varsovie que la question de l’impact de l’extraction du gaz provoque la plus forte émotion. « Nous avons jugé au Parlement européen que le temps était venu qu’un tel rapport, en d’autre termes la position officielle du Parlement européen, soit approuvé. La Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire a décidé que je réaliserais cette tâche » a dit Sonik.
La ligne directrice du rapport est que « chaque pays a le droit de décider avec quel carburant il veut couvrir ses besoins en énergie et qu’aucune interdiction ne peut être donnée au niveau européen ».